Le développement moderne du village

25/08/2021

Guerres et résistance
Pendant la première guerre mondiale, 108 charmoysiens sont envoyés au front, 13 n’en reviennent pas.

A l’été 1944, lors des combats de la Libération, un accrochage survient près du château des Charmeaux, entre une colonne de blindés allemands et un groupe de résistants joviniens qui y perdront trois des leurs dans un violent combat. Le jeune Guy Herbin, fils du chef du groupe de résistance jovinien Bayard se jeta dans le fossé le long de la nationale et mitrailla l’ennemi avant d’être tué. Quelques centaines de mètres plus loin, près des Charmeaux, Maurice Boutron tombait à son tour, tandis que Raymond Charmy, blessé à la cuisse, était sauvagement achevé à coup de crosse par des soldats nazis.

En leur hommage, une stèle a été érigée à proximité de l’actuel rond-point, ainsi que des plaques à proximité de la ferme. Elles sont honorées chaque année le 23 Août en leur mémoire et celle du groupe de résistance jovinien Bayard, dont vous pourrez découvrir l’histoire au musée de la résistance à Joigny. Insérer lien ?

Le Charmoy agricole d’après-guerre
Selon le témoignage de Gilberte Roy, après-guerre, Charmoy comptait une quinzaine d’agriculteurs (il en reste 4 aujourd’hui) : de petites exploitations de 20-25 hectares, avec trois ou quatre vaches, deux chevaux, faisant du foin, de l’avoine, des betteraves pour les bêtes, du blé et de l’orge. Chacun avait également son petit carré de vigne, souvent sur le côteau. Il y a avait alors deux épiceries, un bourrelier qui faisait bureau de tabac et dépôt de journaux, un garage, un boucher, deux maçons et même un marchand de cycle qui abritait aussi la cabine téléphonique.

Dans la continuité de cette culture rurale entre Champs et rivière Yonne, les habitations possèdent toujours de nombreux potagers au fond des terrains, souvent en longueur, rue du Pont notamment, pour la consommation domestique, et quelques fois quelques moutons ou chèvres pour l’entretien.

Chaque printemps, le bouilleur de cru s’installe quelques jours près du puit, rue Lucien Ducrot, permettant aux uns et aux autres de transformer cerises, prunes et autres récoltes en précieux breuvages…

La ferme des Charmeaux, exploitée autrefois par la famille Viltard a connu une destinée exceptionnelle. A la fin des années cinquante, messieurs Poncet (de Bussy-en-Othe) et Lesseur (Maire de Migennes de 1952 à 1972) oeuvrèrent pour l’installation sur ces terres d’un centre d’insémination artificielle destiné aux bovins, précurseur en son temps. Il est aujourd’hui répertorié aujourd’hui sous le sigle de CECNA (Coopérative d’Elevage du Centre Nord et de l’Aube)

Marcel Fleury
Maire de 1971 à 1983, il a fortement œuvré pour la création de lotissements, qui permirent alors de doubler le nombre d’habitants de la commune.

Cette rubrique est encore en cours d'écriture et devrait développer les thèmes suivants. N'hésitez pas à partager photos et anecdotes ou à proposer vos articles !

  • Charles Boursin
  • Construction et rénovation de la nouvelle mairie
  • Construction de la nouvelle école
  • Construction et histoire de la salle polyvalente
  • Rénovation du Pont
  • Quelques projets récents : Projet éolien abandonné, Projet de zone industrielle et artisanale des Charmeaux...